Voici quelques histoires inspirantes métaphoriques pour travailler notre part inconsciente et symbolique.
Alice et le génie des temps modernes
Au pays des merveilles et des épreuves, Alice allait de surprise en surprise.
Elle plongeait dans cet univers à l'improviste, sans s'en rendre compte.
Mais, à la longue, elle y prit goût. C'est même avec une curiosité teintée d'impatience que, ce soir-là, elle attendit la plongée, et se laissa docilement glisser dans l'autre monde, au cœur de ce monde.
Elle y avait souvent remonté le passé des gens et des choses, antérieur à son passé à elle. là où il prenait racine...
Comme un arbre dont on suit le tronc qui s'enfonce dans un vieux sol.
Elle rencontrait aussi le présent au détour d'un chemin, mais un présent méconnaissable, comme vu d'ailleurs et déroutant, comme sa maison et sa rue contemplées depuis le clocher voisin.
Ce jour-là, elle eut à faire face à l'avenir :
pas celui des rêves irréalisables, mais celui qui surgit maintenant, avec toutes les caractéristiques de ce temps nouveau qui est le nôtre, mais que nous ne connaissons pas encore et qui bouleverse la donne.
Elle fut conduite sur un terrain de croquet, aménagé en tous points comme ceux qu'elle fréquentait.
Elle se sentit tout de suite à l'aise : elle connaissait bien le jeu de croquet, et elle avait déjà gagné plus d'une partie.
Mais, quel ne fut pas son étonnement, lorsque retentit la voix du Génie des temps modernes.
Le Génie ne semblait pas modifier les règles du jeu, mais il faisait un signe et l'imprévu surgissait.
Alice ne savait plus à quoi s'attendre, elle ne pouvait plus jouer comme à l'ordinaire.
Habituée qu'elle était à viser juste, à calculer les distances et à mesurer la force de son coup, elle devait aujourd'hui viser autrement, évaluer les distances en prenant des risques, modifier sa vigueur au dernier moment.
Ce fut d'abord la fantaisie mobile des arceaux.
Elle ajustait son coup, quand le Génie se mit à sourire, ironie ou encouragement, elle ne le sut jamais, et la cible exécuta instantanément un quart de tour sur elle-même .
Alice retint son coup et le modifia de justesse.
La boule rebondit sur un tronc d'arbre et sa trajectoire, ingénieusement calculée, la conduisit sous les arceaux, qu'elle passa de justesse.
Sans doute la cible suivante allait-elle pivoter à son tour, mais le Génie fit claquer ses doigts et le maillet qu' Alice tenait fermement se mit à onduler et à lui glisser entre les mains:
il était devenu serpent, un serpent amical et caressant, notez-le bien, mais un serpent animé de ses propres mouvements auxquels il fallait accommoder les siens si elle voulait atteindre son but.
Elle ne se préoccupa plus du Génie: après tout, il se comportait certainement avec elle comme avec n'importe qui et ne lui en voulait pas plus qu'à un autre.
Elle adressa à son maillet un charmant sourire accompagné d'un coup d' oeil complice. Il répondit d'un mouvement de tête et ils frappèrent la boule dans la direction et avec la force qui convenaient.
Le Génie des temps modernes laissa échapper un léger sifflement, admiratif estima-t-elle.
Lors du coup final, il ne broncha pas, mais Alice se sentit prise de vertige.
Cette fois, ce n'étaient plus les cibles qui se mouvaient, ni le maillet qui s'animait.
Le sol s'agitait sous ses pieds et tout le terrain se mit à danser comme s'il était soufflé du dessous par un ouragan.
L'inclinaison des pentes variait constamment.
Elle ploya les genoux pour assurer son équilibre et sa souplesse, respira profondément, visa et tira en vitesse, dès qu'elle crut pouvoir atteindre sa cible.
Le coup partit..., et la boule atteignit son objectif.
Alice avait accepté l'inattendu, elle s'était mise à changer avec le changement, elle s'était amusée à se dérouter elle-même chaque fois que le monde la narguait, et maintenant le monde était avec elle.
Le génie avait disparu.
Alice revoyait son sourire et le sentait affleurer sur ses propres lèvres, elle fit claquer les doigts de sa main comme pour modifier le cours des choses et se mouvoir en même temps, elle s' entendit siffler de fierté et de confiance.
Au fait, elle constata qu'elle savait désormais siffler.
Voici ce qu'a écrit Audrey Hepburn, quand on lui a demandé de révéler ses «trucs» pour être belle...
Pour avoir des lèvres attirantes, prononcez des paroles de bonté.
Pour avoir de beaux yeux, regardez ce que les gens ont de beau en eux.
Pour rester mince, partagez vos repas avec ceux qui ont faim.
Pour avoir de beaux cheveux, faites qu'un enfant y passe sa main chaque jour.
Pour avoir un beau maintien, marchez en sachant que vous n'êtes jamais seule.
Vous le faites pour les choses, mais les gens en ont eux aussi besoin : réparez-les, bichonnez-les, redonnez-leur vie, sauvez-les; ne les jetez jamais.
La beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, son visage ou sa façon d'arranger ses cheveux. La beauté d'une femme se voit dans ses yeux, car c'est la porte ouverte sur son cœur, l'endroit où est son amour.
La beauté d'une femme n'est pas dans son maquillage, mais dans la vraie beauté de son âme. C'est la tendresse qu'elle donne,
l'amour, la passion qu'elle exprime.
La beauté d'une femme se développe avec les années.
Pensez-y : si un jour vous avez besoin d'une main secourable, vous en trouverez une à chaque bout de vos bras. En vieillissant vous rendrez compte que vous avez deux mains, l'une pour vous aider vous-même, l'autre pour aider ceux qui en ont besoin.
Passez ce message aux femmes que vous connaissez, et vous les aiderez à s'aimer et à s'apprécier elles-mêmes davantage.
Avant que le monde ne se vide de ses dieux, il existait dans une lointaine contrée, une montagne sacrée dont l'écho rendait le son de la vérité. Il suffisait de se dresser face à elle et de confier aux vents violents les secrets de son cour ou de lancer les énigmes les plus impénétrables dont les réponses revenaient bientôt s'élevant de la masse pierreuse en un écho assourdissant.
Ce jour là, 3 hommes de religions différentes décidèrent de se rendre au pied de la montagne sacrée. Une querelle d'importance les opposait depuis bien longtemps: quel Dieu est le bon? Quel Dieu doit-on craindre? Quels textes religieux faut-il vénérer?
Pour convaincre ses deux interlocuteurs sceptiques, que seul son Dieu mérite d'être révéré, le Chrétien se dresse fièrement au bord du précipice et crie:
"Montagne sacrée, fais que ton écho me donne raison! N'est-il pas écrit dans la Bible qu'Il est notre seul seigneur?"
Au bout d'une minute, les vents se font plus violents et l'écho gronde une réponse: "Tu dis vrai, Chrétien, il n'y a qu'un seul Dieu. C'est celui que tu vénères".
Satisfait, le Chrétien se tourne vers les deux autres: "Ne vous l'avais-je pas dit?"
"Impossible ! Rétorque son compagnon juif, c'est la Tora qui renferme la vérité."
A son tour il s'avance au bord du gouffre et lance :
"Echo, pourquoi ne leur dis-tu pas que c'est moi qui suis le vrai croyant ici ? La Tora dit "Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un" ?
Et l'Echo répond: "C'est vrai. Dieu est unique et c'est lui que tu adores".
"Fils de mécréants s'insurge soudain le frère musulman, c'est mon écho qui aura le dernier mot."
Il gonfle sa poitrine et hurle: "Echo, je te somme de dire la vérité. N'est-ce pas moi qui suis dans le vrai et mes frères dans le péché car le Coran dit : "Il n'y a pas de dieu en dehors de Dieu"!
Pour la troisième fois, l'écho rendit le son du vrai: "Précisément, il n'y a pas d'autre Dieu que celui que tu viens de citer".
Mais les 3 hommes restèrent muets. Comment l'Echo - qui dit toujours la vérité - pouvait-il assurer que leur dieu respectif était le seul vrai Dieu ? Pas question de repartir sans exiger une dernière explication.
L'un d'eux alors se risqua et invoqua l'Echo en ces termes: "Tu ne peux nous tromper ainsi, Echo. Il faut, pour que nos cours soient apaisés, que la vérité se fasse ".
Pour la dernière fois, la montagne résonna et l'Echo, porté par les vents assourdissants vint frapper les 3 paires d'oreilles :
"Hommes! Quand comprendrez-vous que vous adorez le même Dieu depuis le début des temps et qu'il ne prend la parole que pour vous dire à tous la même chose Vous êtes comme le sourd qui accuse celui qui parle de ne pas le faire assez fort..."
"Quiconque honore sa religion et condamne les autres nuit gravement à sa propre religion".
Shafique Keshavjee
Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.
"Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.
Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là.
Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quelle
malchance !"
Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.
"Quelle chance !" disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l'entraînement.
"Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi qui es déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t'aider !"
Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Quelque temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.
Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
"Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer..."
Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Le futur nous est livré par fragments. Nous ne savons jamais ce qu'il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend plus heureux.
Vous n’avez pas à être votre mère à moins que celle-ci soit la personne que vous voulez être.
Vous n’avez pas à être votre grand-mère ni votre arrière grand-mère, maternelle ou paternelle.
Vous pouvez avoir hérité de son menton, de ses hanches ou de ses yeux mais votre destin n’est pas de devenir une des femmes qui vous ont précédée.
Votre destin n’est pas de vivre leur vie.
Ainsi, si vous devez hériter de quelque chose, choisissez d’hériter de leur courage, de leur force.
Parce que la seule personne que vous êtes destinée à devenir est la personne que vous déciderez d’être.
Pam Finger
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lize, elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre.
Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda si il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre : " Oui je vais le faire si c'est pour la sauver. "
Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs.
Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante :
" Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ? "
Étant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa sœur tout son sang pour la sauver.
Deux graines reposaient l'une à côté de l'autre dans une terre fertile au printemps.
La première graine dit : "Je veux grandir ! Je veux plonger mes racines profondément dans la terre et lancer ma tige haut dans les airs... Je veux voir mes bourgeons s'ouvrir comme des drapeaux annonçant l'arrivée du printemps... Je veux sentir le soleil réchauffer mon visage et la rosée matinale bénir mes pétales! "
Et elle grandit !
La deuxième graine dit : "J'ai peur. Si je plonge mes racines dans la terre, je ne sais pas ce qui m'attend dans cette obscurité. Ma tige est fragile, si j'essaie de percer la croûte de terre pour m'élever dans les airs, elle risque de se briser. Et si, à peine entrouverts, un ver venait à manger mes bourgeons ? Et si je montrais ma fleur, qui sait Un enfant pourrait m'arracher de la terre. Non, il vaut beaucoup mieux attendre pour sortir qu'il n'y ait plus aucun danger."
Et elle attendit !
Un oiseau qui passait par-là, fouillant la terre en quête de nourriture, trouva la graine qui attendait et vite la dévora.
La moralité de l"histoire...
Ceux qui ne veulent pas prendre le risque de grandir se font avaler par la vie.
A vingt ans, je n'avais qu'une seule prière :
"Mon Dieu, aide-moi à changer le monde,
Ce monde insoutenable, invivable, d'une telle cruauté, d'une telle injustice".
Et je me suis battu comme un lion.
Au bout de vingt ans, peu de choses avaient changé.
Quand j'ai eu quarante ans, je n'ai eu qu'une seule prière :
"Mon Dieu, aide-moi à changer ma femme, mes enfants et ma famille."
et je me suis battu comme un lion pendant vingt ans
sans résultat.
Maintenant, je suis un vieil homme et je n'ai qu'une prière :
"Mon Dieu, aide-moi à me changer",
et voilà que le monde change autour de moi.
Une légende malgache raconte qu'il existe un arbre qui résume à lui tout seul la complexité des caractères humains, sans cesse agités par des humeurs contraires.
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village.
Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits.
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Que représente cet arbre sinon le symbole de nous-mêmes ?
A la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes. Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif.
C'est une preuve de bonne santé !
Y avez-vous déjà pensé : si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...
La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes - la seconde, de changer ce que nous souhaitons
changer en nous!
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"N'allons pas chercher mystère trop loin : le plus incroyable c'est encore un autre être humain "
M.De Cornouardt
La brume recouvrait l'étang comme une couverture et le pêcheur fendait le coton humide à lents coup de rames.
Nul bruit. Même le soleil semblait hésiter à dissiper le brouillard. Mais le pêcheur soudain vit une autre barque: elle descendait le courant et fonçait droit sur lui sans paraître vouloir l'éviter.
Avant qu'elle ne vienne heurter sa propre embarcation, le pêcheur hurla: "Attention, Bon Dieu, mais attention!".
Des oiseaux s'envolèrent, effrayés, mais l'autre barque continuait à avancer et la collision faillit le faire tomber à l'eau.
Le pêcheur, hors de lui, commença à empoigner sa rame pour menacer celui qui avait manqué le désarçonner... pour finalement s'apercevoir, en y regardant à 2 fois, qu'il n'y avait personne dans l'autre barque.
Elle avait dû se détacher et dérivait en descendant la rivière. Alors que le soleil commençait à percer l'épais brouillard, toute la colère du pêcheur disparut et il éclata de rire. Ce qui fit s'envoler quelques oiseaux de plus.
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Il nous est tous arrivé d'être à la place de ce pêcheur car nos perceptions ne sont pas justes et peuvent facilement nous tromper. Ce texte simple contient une belle leçon: laissez-vous le temps de la réflexion avant de ruer dans les brancards et
sachez rire de vos défaillances.
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné un petit examen surprise. J'étais un étudiant consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière question :
Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école?
Il s'agissait certainement d'une blague. Je l'avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom ? J'ai remis mon examen en laissant la dernière question sans
réponse. Juste avant la fin du cours, un étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen.
" Absolument " a répondu le professeur. " Durant vos carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens.
Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'un sourire et d'un bonjour."
Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris qu'elle s'appelait Dorothée.
Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.
Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux Jeux Olympiques.
Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partage-les avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux.
Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un œuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une poule.
L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins et grandit avec eux.
Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture.
Il caqueta de la même façon qu'une poule. Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine.
Après tout, c'est ainsi que les poules sont censées voler.
Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.
S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.
"Quel oiseau splendide !" dit notre aigle à ses voisins.
"Qu'est-ce que c'est ?"
"C'est un Aigle, le roi des oiseaux," caqueta sa voisine.
"Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle."
Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.
Il mourut en pensant qu'il était une poule .
Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 50 Euros.
Il demande aux gens :
"Qui aimerait avoir ce billet ?"
Les mains commencent à se lever, alors il dit :
"Je vais donner ce billet de 50 Euros à l'un d'entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec."
Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
"Est-ce que vous voulez toujours ce billet ?"
Les mains continuent à se lever.
"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela."
Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du
plancher.
Ensuite il demande :
"Qui veut encore avoir ce billet ?"
Évidemment, les mains continuent de se lever !
"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa
valeur n'a pas changé, il vaut toujours 50 Euros."
"Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les
événements.
Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui
vous aiment !
La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs
car votre valeur intrinsèque est toujours intacte."
Madame Deroide venait de terminer ses courses.
Au comptoir du self, elle acheta un bol de soupe, alla s'installer à une table, y posa son plateau et s'aperçut qu'elle avait oublié de prendre une cuillère.
Elle repartit aussitôt en direction du comptoir. Revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un Noir installé devant le bol, trempant sa cuillère dans la soupe.
"Quel sans-gêne, pense-t-elle ! Mais, il n'a pas l'air méchant... Ne le brusquons pas !"
"Vous permettez," lui dit-elle en tirant la soupe de son côté. Son interlocuteur ne répond que par un large sourire. Elle commence à manger.
Le Noir retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table. A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d'amabilité dans le geste et le regard qu'elle le laisse faire, désarmée. Ils mangent à tour de rôle. Elle est décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même un peu complice.
La soupe terminée, le Noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger, et revient avec une abondante portion de frites qu'il pose au milieu de la table, l'invite à se servir. Elle accepte et ils partagent les frites. Puis il se lève pour prendre congé avec un ample salut de la tête et prononce l'un de ses premiers mots: "merci !"
Elle reste un moment pensive et songe à s'en aller. Elle cherche son sac à mains, qu'elle a accroché au dossier de la chaise. Plus de sac! Mais alors, ce Noir n'était qu'un pickpocket !
Elle s'apprête à demander qu'on le poursuive, lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où est accroché son sac.
Il manque une cuillère sur le plateau.
Si nous comparons l'humanité entière à un village de 100 habitants
et si nous tenons compte de tous les peuples existants, ce village serait
composé de :
57 Asiatiques
21 Européens
14 Américains (Nord et sud)
8 africains
52 seraient des femmes
48 seraient des hommes
70 ne seraient pas des blancs
30 seraient des Blancs
70 non-chrétiens
30 Chrétiens
89 hétérosexuels
11 homosexuels
6 Personnes posséderaient 59% de la richesse mondiale totale
6 Personnes viendraient des USA
80 n'auraient pas de logement
70 seraient analphabètes
50 seraient dépendants de quelqu'un
1 mourrait
2 seraient mis au monde
1 aurait un ordinateur
1 serait diplômé
Si on voit le monde de cette manière, il devient clair que, la compréhension, l'acceptation et l'instruction sont nécessaires.
Si tu t'es réveillé ce matin et que tu n'es pas malade, tu es plus heureux
que 1 million de personnes, qui vont mourir dans les prochains jours.
Si tu n'as jamais vécu de guerre, la solitude, la souffrance des blessés
ou la faim, alors tu es plus heureux que 500 millions de personnes dans le monde.
Si tu peux aller quelque part, sans la crainte qu'on te menace,
qu'on t'arrête ou qu'on te tue, tu es plus heureux que 3 Milliards de personnes
dans le monde.
Si tu as mangé dans ton frigo, que tu es habillé, que tu as un toit et un lit, tu es plus riche que 75% des habitants de ce monde.
Si tu as un compte en banque, un peu d'argent dans ton portefeuille ou un peu de monnaie dans une petite boîte, tu fais partie des 8% des personnes les plus riches au monde !!
Quelqu'un a dit un jour :
Travaille - comme si tu n'avais pas besoin d'argent,
Aime - comme si personne ne t'avait jamais blessé,
Danse - comme si personne ne te regardait,
Chante - comme si personne n'écoutait,
Vit - comme si le Paradis était sur Terre
Il était une fois une tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous le rayons brûlants du soleil.
" J'en ai marre de tailler,... tailler, tailler la pierre, c'est épuisant... et puis ce soleil, toujours ce soleil !
Ah comme j'aimerai être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons", se dit le tailleur de pierre.
Or par miracle son appel fut entendu.
Et aussitôt, le tailleur de pierre se transforma en soleil.
Il était heureux de voir son désir réalisé.
Mais comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il s'aperçut que ceux-ci étaient arrêté par le nuages.
"A quoi ca sert d'être le soleil si de simples nuages peuvent stopper mes rayons ! s'exclama t-il, si les nuages sont plus fort que le soleil, je préfère être nuage "
Aussitôt, il devint nuage. Il survole le monde, court, répand la pluie,... mais soudain le vent se lève et disperse les nuages.
"Ah, le vent arrive à disperser les nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent" décide t-il
Il devient le vent.
Il souffle de par le monde.
Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons,...
Mais tout à coup il s'aperçoit qu'il y a un mur qui lui barre le passage.
Un mur très haut et très dur.
Une montagne.
"Ah quoi ca sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter ? C'est elle qui est la plus forte, dit-il, je veux être montagne " Alors il devient montagne.
Et à ce moment il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur.
C'est... Un petit tailleur de pierre.
Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison
du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la
moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau,
au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau, à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui
fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs
baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait
toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune
du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais
je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."
Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop
gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous
qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en vous,
Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "faire
passer sa matière ".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda
un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa
délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut
rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur
les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question :
"Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondît: "Probablement pas !".
"Bien !" répondît le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot.
Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot
est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent :
"Non!".
"Bien!" répondît le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'a ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondît le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :
"Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?" "Votre famille ?" "Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?" "Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?" "Défendre une cause ?" "Vous relaxer ?"
"Prendre le temps... ?" "Ou... tout autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas
réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus
suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot "
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.
Les serpents sont peut être les animaux les plus haïs sur cette planète. Mais il n'en n'a pas toujours été ainsi. A l'époque où les Dieux habitaient encore sur Terre côtoyant bêtes et hommes, un jeune serpent vint à Naruda pour lui demander conseil :
- Très grand Naruda, siffla-t-il, je veux apprendre la sagesse.
- Effort louable de la part d'un serpent répondit le Dieu. Mais pour cela tu devras commencer par arrêter de mordre les innocents.
Alors le serpent repartit en faisant le serment de ne plus mordre ceux qui l'approchaient.
Mais les gens ont profité des bonnes dispositions du rampant qui se faisait alternativement écraser et fouler au pied sans jamais protester. Les enfants étaient cruels avec lui. Ils s'amusaient à lui jeter des pierres et l'effrayaient avec leurs bâtons.
Pourtant le serpent tint bon et ne mordit personne. Pas même les enfants. Fier de lui mais blessé de toute part, il alla de nouveau chez le puissant Naruda pour lui rendre compte de la situation.
Il se plaignit du tort qu'on lui causait: "J'ai abandonné la mauvaise habitude de mordre les innocents, mais maintenant ils me jettent des pierres et ma peau n'est que fissures douloureuses".
Alors Narada lui répondit: "Je te le dis et te le répète : ne mords pas. Mais fais comme si tu allait mordre et tu verras, on te laissera tranquille à nouveau".
Depuis ce jour, les hommes se tiennent à l'écart des serpents, qui se dressent et sifflent à leur approche. Mais combien sont-ils à nous mordre vraiment?
Vous voulez devenir meilleur et vous avez fait vœu de non-violence? Sage décision, pourtant, il faut savoir faire
la différence entre naïveté et pacifisme. Si fort que soit votre désir de ne pas faire de mal à autrui, il faut parfois montrer
les crocs pour se faire respecter.
La sagesse, ce n'est pas renoncer à tout mouvement de colère, c'est savoir hausser le ton sans se laisser emporter par des
pulsions de violence. Le sage contrôle sa colère mais ne se laisse pas contrôler par elle.
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit : "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?
- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :
- Les 3 passoires?
- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
- Non. J'en ai simplement entendu parler...
- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?"
Il était une fois un petit lapin nommé Pâquapable. Il vivait dans une magnifique forêt où il y avait beaucoup d’animaux de son âge, tous très gentils. Pâquapable avait tout pour être heureux. Pourtant, il était souvent triste. Pendant que les autres animaux s’amusaient, lui restait seul au pied d’un arbre, à dessiner sur des écorces de bouleaux.
Un beau jour, Dynamo le renard vint lui demander s’il voulait jouer au trécarré avec lui et les autres animaux de la forêt. Pâquapable refusa son offre et lui dit:
- Je ne sais pas jouer au trécarré et je ferais perdre ton équipe.
Dynamo insista, mais Pâquapable ne changea pas d’idée.
Quelques jours plus tard, alors qu’il faisait très chaud, Pistache le canard vint inviter Pâquapable à faire des châteaux de sable sur la plage. Pâquapable s’empressa aussitôt de lui répondre qu’il ne savait pas comment construire un château de sable et qu’il préférait rester seul à dessiner au pied de son arbre.
Par la suite, plusieurs animaux invitèrent Pâquapable à venir s’amuser avec eux. Chaque fois, il refusait leur offre en leur disant :
- Je ne sais rien faire et il vaut mieux pour tout le monde que je reste seul sous mon arbre.
Un bon jour, par temps calme, alors que les animaux se reposaient, une bourrasque de vent se leva soudainement, emportant avec elle tous les dessins de notre ami lapin. Comme par hasard, la plupart se posèrent délicatement près de l’abri des animaux qu’il connaissait bien.
Lorsque le vent se calma, Dynamo, Pistache et les autres sortirent de leur maison et trouvèrent les dessins signés Pâquapable. Surpris de constater que Pâquapable dessinait aussi bien, ils se précipitèrent chez lui pour le féliciter. Notre ami fut très surpris de recevoir autant de compliments et il fut heureux de constater qu’il savait faire quelque chose de bien.
En réalisant qu’il était doué pour faire de beaux dessins, Pâquapable prit enfin sa place parmi les animaux de la forêt. Pâquapable enseignait à ses amis comment dessiner, et eux lui montraient de nouveaux jeux. Et Pâquapable se découvrit toutes sortes de capacités pour réussir bien d’autres activités. Il était heureux. Il acceptait les invitations de ses amis et il pouvait s’apercevoir enfin qu’il réussissait aussi bien qu’eux tout ce qu’il entreprenait.
Il était une fois une jeune guerrière à qui son maître dit qu'elle devait engager le combat contre la peur.
Elle ne voulait pas le faire. Ça lui semblait trop agressif, effrayant, hostile.
Mais le maître la poussa non sans lui donner quelques instructions avant la bataille.
Quand le jour du combat arriva, la jeune guerrière se tint d'un côté et la peur de l'autre. La première se sentait bien petite face à la seconde, qui avait l'air grande et courroucée. Toutes deux avaient leurs armes.
Mais il fallut faire le premier pas. La jeune guerrière s'enhardit, avança vers la peur, se prosterna trois fois et lui demanda: "Puis-je avoir la permission de me mesurer à vous?"
La peur, agréablement surprise, lui dit: "Merci d'avoir tant de respect pour moi. Il est rare qu'on sollicite ma permission.
La plupart du temps, je m'impose sans qu'on m'y ait invité."
Alors la jeune guerrière lui demanda: "Comment puis-je vous vaincre?" La peur répliqua: "Je parle très vite et je m'approche tout près de votre visage : voilà mes armes. Généralement, vous vous troublez et vous faites tout ce que j'ordonne. Mais si vous ne faites pas ce que je vous dis, je n'ai aucun pouvoir.
Vous pouvez m'écouter, avoir du respect pour moi et même être convaincue de l'influence que j'ai sur vous, mais si vous ne m'obéissez pas, je suis totalement désemparée."
C'est ainsi que la jeune guerrière apprit à vaincre la peur: en l'accueillant, sans pour autant lui laisser le dernier mot.
? Et oui ! Cela paraît incroyable mais c'est pourtant ainsi que ça fonctionne: il faut avoir un certain respect pour sa frousse,
comprendre comment nos émotions ont le pouvoir de nous faire tourner en rond.
Cette introspection nous aide à découvrir comment nous augmentons notre douleur et notre confusion. Accepter la peur,
ne pas lui refuser l'entrée de notre esprit et une certaine emprise sur notre corps, mais sans la laisser dicter notre
conduite, c'est le meilleur moyen de la combattre.
Grâce à l'attention portée à nous-mêmes, nous pouvons voir la peur au moment où elle surgit. Nous pouvons la relativiser,
la comparer au reste de notre vie.
Nous comprenons le processus et nous évitons la réaction en chaîne qui transforme une peur d'abord minuscule en monstruosité inéluctable.
Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie,
Je veux savoir à quoi tu aspires,
Et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton coeur.
Je ne m'intéresse pas à ton âge.
Je veux savoir, si pour la quête de l'amour et de tes rêves,
Pour l'aventure de te sentir vivre,
Tu prendras le risque d'être considérée comme folle.
Je ne m'intéresse pas aux astres qui croisent ta lune.
Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre souffrance,
Si les trahisons vécues t'ont ouverte,
Ou si tu t'es fanée et renfermée par craintes de blessures ultérieures.
Je veux savoir si tu peux vivre avec la douleur, la tienne ou la mienne,
Sans t'agiter pour la cacher, l'amoindrir ou la fixer.
Je veux savoir si tu peux vivre avec la joie, la tienne ou la mienne,
Si tu oses danser, envahie par l'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils
Sans être prudente ou réaliste et sans te souvenir des conventions du genre humain.
Je ne m'intéresse pas à la véracité de l'histoire que tu racontes.
Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un pour rester fidèle à toi-même,
Si tu supportes l'accusation d'une trahison, sans pour autant devenir infidèle à ton âme.
Je veux savoir si tu sais faire confiance, et si tu es digne de confiance.
Je veux savoir si tu peux voir la beauté, même lors des jours sombres
Et si tu peux trouver la source de ta vie dans la présence de cette beauté;
Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien ou le mien,
Et malgré cela rester debout au bord du lac
Et crier : "Oui !" au disque argenté de la lune.
Je ne m'intéresse pas à l'endroit où tu vis ni à la quantité d'argent que tu as.
Je veux savoir si après une nuit de chagrin et de désespoir,
Tu peux te lever et faire ce qui est nécessaire pour les enfants.
Je ne m'intéresse pas à ce que tu es, ni comment tu es arrivée ici.
Je veux savoir si tu peux rester au centre du feu avec moi, sans reculer.
Je ne m'intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui.
Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur, lorsque tout le reste s'écroule.
Je veux savoir si tu peux être seule avec toi-même,
Et si tu aimes véritablement la compagnie de tes moments vides."
Oriah Mountain Dreamer
Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
Un spiritualiste le vit et dit : « Vous avez dû commettre quelque péché ».
Un scientifique calcula la profondeur du trou.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit : « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
Un médecin lui lança 2 comprimés d'aspirine.
Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta : « Quand on veut, on peut ! »
Un optimiste lui dit : « Vous avez de la chance: vous auriez pu vous casser une jambe ».
Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».
Puis un enfant passa, et lui tendit la main...
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent.
Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
"Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince.
"Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage.
Cependant je veux bien te donner quelques indications.
Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles.
Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner,
car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui.
Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair.
Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire
"CHANGE LE MONDE".
"C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent
dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas."
Et il entama son premier combat.
Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur.
Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe,
ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas".
"C'est bien, dit le Vieil Homme.
Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir.
Oublie ce qui échappe à ton emprise."
Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire
"CHANGE LES AUTRES".
"C'était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur,
d'amertume et de frustration." Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger
ou lui déplaire chez ses semblables.
Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres,
il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires.
Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion.
C'est en moi que prennent racine toutes ces choses."
"Tu as raison, dit le Sage.
Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.
Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir.
Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre
et le chemin que tu dois encore parcourir."
Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots
"CHANGE-TOI TOI-MEME".
"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda : Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser."
"C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ?
J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise."
"C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru."
Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait
"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.
"Quand on combat on devient aveugle, se dit-il."
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement."
"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse.
Maintenant tu peux repasser la 3ème porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut
"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.
J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement."
"C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut
"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois.
Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois.
Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste.
Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde." Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
"Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil , dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence".
Et le Vieil Homme disparut.
L’histoire se déroule dans un pays (pas) totalement imaginaire : alors que la fête est à son comble, un groupe d’aveugles se présente devant le roi. Il leur dit : « vous les aveugles qui ne pouvez voir mon palais merveilleux, mes jardins, le ciel bleu, quelle tristesse…Dites moi quelle est la chose que vous aimeriez toucher de vos mains ». L’un d’eux s’avança et dit « Majesté, je serai très curieux de toucher un éléphant » et le roi de lui répondre qu’il va exaucer son vœu. Il appela un serviteur et lui demande de faire entrer un éléphant. Les aveugles sont invités à s’approcher de l’animal et à étendre leurs mains sur l’animal et à le palper autant qu’ils le voulaient.
Le premier à s’approcher touche la trompe de l’éléphant et un autre met ses bras autour d’une de ses pattes. Un autre presse ses mains contre son estomac tandis qu’un de ses camarades caresse les grandes oreilles. Un des aveugles tire sur sa queue tandis qu’un autre s’agrippe à sa défense…Au bout de quelques minutes, le roi rappelle les aveugles et leur demande : « d’après l’expérience que vous avez faite, qui peut me décrire ce qu’est un éléphant ? ». Un des hommes fait un pas en avant et rapporte : « Pour moi, votre Majesté, c’est très gros et très large comme un mur ». Il s’agissait de celui qui avait pressé ses mains contre l’estomac de l’éléphant. « Oh non ! S’écrit un autre, c’est très long et mince comme un serpent », c’était celui qui avait empoigné la queue de l’éléphant. Et le reste du groupe n’est pas d’accord, l’un des membres affirme « vous avez tort tous les deux, un éléphant est long et rond et ressemble à un pilier, j’en suis certain ». C’était l’homme qui avait mis ses bras autour de la patte de l’éléphant. « Mais non, ajoute un autre, j’ai fait une étude attentive et très détaillée de l’animal, il est gros comme un pieu », c’était celui qui avait tiré sur la défense de l’éléphant, alors que celui qui avait caressé les oreilles crie à qui veut l’entendre qu’un éléphant ressemble à un grand éventail…tout le groupe commence alors à se disputer chacun insistant sur la justesse de sa perception et la certitude de son affirmation. Et alors que la scène amuse le public présent, le roi ne laisse pas dégénérer la situation, il reprend la parole. « Nous pouvons bien rire de cette situation, mais la condition des aveugles nous enseigne quelque chose sur nous même. Comme les aveugles chacun de nous a sa propre vision limitée du monde et des choses et pense que ce qu’il perçoit représente la vérité…alors si nous confondons une partie de la vérité pour le tout, nous sommes tous des aveugles… ».
" Celui-ci veut accrocher un tableau.
Il possède un clou mais pas de marteau. Le voisin en a un, que notre homme décide d'emprunter.
Mais voilà qu'un doute le saisit.
Et si le voisin s'avisait de me le refuser ?
Hier, c'est tout juste s'il a répondu d'un vague signe de tête quand je l'ai salué.
Peut-être était-il pressé ?
Mais peut-être a-t-il fait semblant d'être pressé parce qu'il ne m'aime pas !
Et pourquoi ne m'aimerait-il pas ?
J'ai toujours été fort civil avec lui, il doit s'imaginer des choses.
Si quelqu'un désirait emprunter un de mes outils à moi, je le prêterais volontiers.
Pourquoi refuse-t-il de me prêter son marteau, hein ?
Comment peut-on refuser un petit service de cette nature ?
Ce sont les gens comme lui qui empoisonnent la vie de tout un chacun !
Il s'imagine sans doute que j'ai besoin de lui.
Tout ça parce que Môssieur possède un marteau.
Je m'en vais lui dire ma façon de penser, moi !
Et notre homme se précipite chez le voisin, sonne à la porte et, sans laisser le temps de dire un mot au malheureux qui lui ouvre la porte, s'écrie, furibond :
"Et gardez-le votre sale marteau, espèce de malotrus !"
[...]
Peu de mécanismes pourraient produire un effet aussi dévastateur que celui qui consiste à affronter brusquement un partenaire qui ne se doute de rien en lui assenant la conclusion d'une longue réflexion fondée sur des postulats imaginaires et dans laquelle il joue un rôle - négatif, certes, mais fondamental. Effarement, colère, prétendue incompréhension, refus désespéré de toute culpabilité - autant de preuves concluantes du fait qu'on avait vu juste.
On avait accordé sa confiance et ses faveurs à quelqu'un qui n'en était pas digne.
Une fois encore, on s'est fait avoir, on s'est montré trop bon - une poire. "
Paul WATZLAWICK / Faites vous-même votre malheur / Seuil 1984
Un Maître d’arts martiaux - un sage - s'apprête à passer le flambeau de la direction de son école à son meilleur étudiant.
Le Maître prépare le test final.
Il demande à son étudiant de déplacer un énorme bloc de granit d'un endroit à un autre avant le coucher du soleil. Il lui dit d'utiliser TOUS SES POUVOIRS pour accomplir cet exploit.
L'étudiant essaye et essaye encore mais peut à peine remuer le bloc. Au moment où il va abandonner, le Maître ajoute:
"Utilise tous tes pouvoirs. As-tu pensé à utiliser un levier?"
L'étudiant trouve une barre de fer et commence à bouger le rocher. Mais le temps passe et il se rend compte qu'il ne parviendra pas à son but avant le coucher du soleil. Désespéré, il s'assoit.
Le Maître lui demande encore: "As-tu utilisé tous tes pouvoirs?"
L'étudiant avait les larmes aux yeux. "Oui, je suis au bout de mes forces, mes pensées sont confuses, et mon esprit vide. Je n'ai plus de pouvoirs".
"Oh non", lui répond son maître, "tu as plus de pouvoirs que cela!"
L'étudiant regarde son Maître, qui lui sourit, et l'interroge: "Où?"
Le visage du Maître s'illumine et il pointe l'index vers sa poitrine.
"As-tu pensé à me demander mon aide? Tu as ce pouvoir... Utilise tous tes pouvoirs.
"Peux-tu m'aider?" demande l'étudiant.
"Oui", répond le Maître. Il prend un sifflet d'or dans sa tunique et siffle. Les autres étudiants, qui étaient cachés derrière la colline, arrivent pour l'aider.
En peu de temps ils déplacent le rocher à l'endroit indiqué.
? "Utilisez-vous tous vos pouvoirs? »
1. je descends la rue il y a un trou profond dans le trottoir : je tombe dedans. je suis perdu....je suis désespéré. ce n'est pas ma faute. il me faut longtemps pour en sortir
2. je descends la rue il y a un trou profond dans le trottoir : je fais semblant de ne pas le voir. je tombe à nouveau... j'ai du mal à croire que je suis au même endroit. mais ce n'est pas de ma faute. il me faut encore longtemps pour en sortir.....
3. je descends la même rue il y a un trou profond dans le trottoir : je le vois bien. j'y retombe quand même c'est devenu une habitude. j'ai les yeux ouverts, je sais où je suis. c'est bien ma faute je ressors immédiatement.
4. je descends la même rue il y a un trou profond dans le trottoir je le contourne.
5. je descends dans une autre rue Nous pouvons faire de la liberté un idéal tout en demeurant esclave de nos habitudes. La réflexion peut, pourtant, nous amener lentement à la sagesse. Nous pouvons nous apercevoir que nous retombons sans cesse dans les schémas habituels de comprtement et aspirer alors de tout notre être à leur échapper. Bien sûr, nous y retomberons encore maintes et maintes fois, mais peu à peu, nous pourrons en émerger et nous transformer.
Auteur anonyme indien
Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n’as pas fait ce que je te demandais
Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me dire pourquoi je ne devrais pas ressentir cela, tu bafoues mes sentiments.
Quand je te demande de m’écouter et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mes problèmes, tu m’as fait défaut, aussi étrange que cela puisse paraître.
Écoute, tout ce que je te demande, c’est que tu m’écoutes. Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose; je te demande uniquement de m’écouter.
Les conseils sont bon marché, pour 2 euros j’aurai les mêmes dans un journal, dans le courrier du cœur et l’horoscope.
Je peux agir par moi-même, je ne suis pas impuissant, peut-être un peu découragé ou hésitant, mais pas impotent.
Quand tu fais quelque chose pour moi, que je peux et ai besoin de faire moi-même, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation.
Mais quand tu acceptes comme un simple fait ce que je ressens (peu importe la rationalité), je peux arrêter de te convaincre, et je peux essayer de commencer à comprendre ce qu’il y a derrière ces sentiments irrationnels. Lorsque c’est clair, les réponses deviennent évidentes et je n’ai pas besoin de conseils.
Les sentiments irrationnels deviennent intelligibles quand nous comprenons ce qu’il y a derrière.
Peut-être est-ce pour cela que la prière marche, par fois, pour quelques personnes, car Dieu est muet. Il ne donne pas de conseils. Il n’essaye pas d’arranger les choses. Il écoute simplement et te laisse résoudre le problème toi-même.
Alors, s’il te plaît, écoutes et entends moi.
Et si tu veux parler, attends juste un instant et je t’écouterai.
J’ai perdu un jouet d’enfance… mais je conserve le souvenir de la personne qui me donna ce cadeau avec un amour inconditionnel.
J’ai perdu les privilèges et les fantaisies de l’enfance … mais j’ai gagné l’opportunité de grandir et de vivre librement.
J’ai perdu beaucoup de personnes que j’ai aimées et aime encore… mais j’ai gagné l’affection et l’aptitude à prendre exemple sur leur vie.
J’ai perdu des moments de vie parce que j’ai pleuré au lieu de sourire… mais j’ai découvert que c’est en semant l’amour que l’on récolte l’amour.
J’ai perdu plusieurs choses plusieurs fois dans ma vie. Mais, par cette “perte”, aujourd’hui j’aspire à la valeur du “gain”… parce qu’il est toujours possible de se battre pour ce qu’on aime et parce qu’il est toujours temps de tout recommencer.
Le temps de votre vie où vous vous êtes fatigué n’est pas important. Ce qui importe c’est qu’il est toujours possible et nécessaire de recommencer. Re-Naître offre une nouvelle opportunité: celle de renouer votre espoir en la vie et, plus important, celle de croire en vous-même.
Avez-vous parfois beaucoup souffert? … c’était un temps pour apprendre.
Avez-vous beaucoup pleuré? … c’était pour laver votre âme.
Avez-vous eu beaucoup de ressentiment?... c’était une leçon sur le pardon.
Parfois, vous sentiez-vous seul? ... c’était parce que vous fermiez la porte.
Y a-t-il eu des moments où vous pensiez que tout était perdu ... c’était simplement le début de votre amélioration.
Vous sentez-vous isolé? Regardez autour de vous et vous verrez des gens qui attendent simplement votre sourire, pour se rapprocher de vous.
Re-naître. Aujourd’hui est une excellente journée pour commencer un nouveau projet de vie. Où voulez-vous aller?
Regardez plus haut, rêvez plus haut. Désirez le meilleur; la vie nous apporte ce à quoi nous aspirons.
Si l’on pense petit, le petit arrivera.
Si l’on pense fermement au meilleur, au positif et que l’on navigue dans ce sens, le meilleur viendra dans notre vie.
Aujourd’hui, c’est le grand jour du nettoyage mental. Jetez au loin tout ce qui vous enchaîne au passé; tout cela vous fait mal. Envoyez tout cela aux poubelles; nettoyez votre coeur; préparez-le à une nouvelle vie, à un nouvel amour; car nous sommes des êtres passionnés. Nous sommes capables d’aimer plusieurs fois, parce que nous sommes la manifestation de l’amour.
La Vie vous appelle, elle vous invite à une nouvelle aventure, un nouveau voyage, un nouveau défi. En cette journée, promettez-vous que vous ferez tout ce qui est possible pour atteindre vos objectifs; confiez-vous à la vie, confiez-vous en vous-même.